Passer au contenu

/ Maison des affaires publiques et internationales

Je donne

Rechercher

Emmanuelle Rousseau

Département de science politique

Directeur : Frédéric Merand 

Sujet : Diplomatic Coping – How OSCE Diplomats muddled through Crises since the Russian Invasion of Ukraine 

Biographie

Emmanuelle Rousseau est doctorante en science politique à l’Université de Montréal. Elle est aussi Junior Fellow du Defence and Security Foresight Group. Ses recherches doctorales, financées par le Fonds de recherche du Québec – société et culture, portent sur la contestation diplomatique au sein de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) et les dynamiques Est-Ouest dans la sécurité coopérative en Europe et Asie centrale. Elle est titulaire d’une maîtrise en gouvernance des relations internationales et d’un diplôme d’études politiques en gestions de conflits de Sciences po Toulouse, d’un baccalauréat en études russes de l’Université de Toulouse et d’un baccalauréat en droit de l’Université d’Angers. Elle a précédemment été chercheuse en résidence à l’OSCE, stagiaire au Russian International Affairs Council et à l’Institute for Peace Research and Security Policy de l’Université d’Hambourg (IFSH). Elle parle français, anglais, russe et allemand. 

Projet 

Son projet examine la manière dont les diplomates de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont réagi aux crises depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie. En s'appuyant sur une ethnographie de dix mois au sein de l'organisation, dont sept mois en tant que membre d'une délégation diplomatique, elle analyse comment les diplomates adaptent leurs pratiques face à la remise en cause du multilatéralisme. Son travail explore le concept de coping diplomatique, soit les stratégies par lesquelles les diplomates naviguent entre contestation et maintien du dialogue face à des menaces existentielles. En documentant ces dynamiques, elle apporte un éclairage nouveau sur les transformations du multilatéralisme en période de conflit. Sa recherche contribue ainsi à une meilleure compréhension des mécanismes d’adaptation des organisations internationales aux crises contemporaines.