Près de deux cents pays ont signé la Convention des Nations-Unies contre la corruption et se sont dotés de lois et d’agences pour combattre « l’abus de pouvoir public à des fins privées ». Mais malgré toutes les règles sévères et sanctions menaçantes, la corruption continue de coûter des milliers de milliards à l’humanité et cause de graves problèmes d’inégalité et d’instabilité politique dans plusieurs régions du monde. Pourquoi le succès des politiques anti-corruption a-t-il été si mitigé jusqu’à présent? L’atelier abordera cette question en s’intéressant de façon critiques aux théories, concepts et méthodes qui sous-tendent les analyses de la corruption et des politiques publiques visant à la combattre.
Agenda
8:30 à 9:45
- Luís de Sousa, « Corruption et démocratie : cinq propositions »
- Roman Perdomo, « Les lanceurs d’alerte dans le secteur public en Amérique latine : une approche comparée (Pérou-Brésil) »
9:45 à 10:00 pause
10:00 à 11:15
- Simon St-Georges, « Comment évaluer une ‘bonne’ politique anti-corruption? »
- Denis Saint-Martin, « Les démocraties libérales sont-elles aussi intolérantes envers la corruption à l’étranger que la recherche le prédit? »